Christine Chauvin, Vice-Présidente Relations Internationales
Christine Chauvin, Vice-Présidente Relations InternationalesChargée des relations internationales depuis 2016, Christine Chauvin est convaincue de l’extraordinaire opportunité que représente une expérience internationale.
Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis enseignante-chercheuse à l’UBS depuis 25 ans. Professeure en ergonomie cognitive, je suis rattachée au Laboratoire Lab-STICC et au département Hygiène Sécurité Environnement de l’IUT de Lorient. Mes thématiques de recherche et d’enseignement portent sur la prise de décision dans les situations à risque, la gestion des risques, la sécurité.
Je suis également vice-présidente chargée des relations internationales depuis 2016. Il s’agit donc de mon second mandat. Je me suis portée candidate à cette fonction parce que je suis convaincue de l’extraordinaire opportunité que représente une expérience internationale. J’ai eu, moi-même, la chance de pouvoir partir à l’étranger avant la mise en place du programme Erasmus. Je souhaite que le plus grand nombre de nos étudiants puissent vivre une expérience similaire et que toutes et tous soient convaincu.e.s de l’importance des échanges interculturels.
Quelles sont les principales missions de votre mandat ?
Si je devais résumer, je dirais que ma mission principale est l’internationalisation de nos activités et, tout particulièrement, de nos formations.
Cette mission repose sur le développement de partenariats stratégiques avec d’autres établissements d’enseignement supérieur en Europe et hors Europe.
Elle nécessite également de renforcer la culture internationale des personnels et des étudiants et d’améliorer les programmes d’accueil et d’intégration des chercheurs et étudiants étrangers.
Quels sont les enjeux principaux ?
L’enjeu principal du mandat en cours concerne le développement et la structuration de nos partenariats avec des établissements européens. Cette structuration repose sur l’implication de l’UBS dans des masters Erasmus Mundus (nous avons accueilli en septembre 2020 la première promotion d’étudiants dans le Master Erasmus Mundus Copernicus et accueillerons en septembre 2022 la première promotion d’étudiants dans le cadre du Master Erasmus Mundus Cyberus porté par l’UBS). Elle repose également sur notre participation à des consortiums d’universités européennes.
Le deuxième enjeu est relatif au développement de l’internationalisation des formations grâce, notamment, aux nouvelles modalités du programme Erasmus.
La proposition d’un itinéraire « Europe et International», s’adressant à tous les étudiants de Licence, constitue ainsi l’action phare du quadriennal.
Cet itinéraire s’appuie sur trois piliers : Connaissance de l’Europe et interculturalité, pratique des langues (l’anglais et une LV2) et la mobilité. Il donnera lieu à un supplément au diplôme.
Quelles trajectoires politiques portent l'université pour l'international ?
L’UBS s’est engagée dans une double trajectoire : une trajectoire externe et une trajectoire interne.
En ce qui concerne nos relations internationales (trajectoire politique externe), nous avons, dans un premier temps, établi des collaborations en tirant partie d’opportunités. Nous avons ensuite cherché à identifier des partenariats stratégiques ; c’est-à-dire : des partenariats pérennes, avec des établissements qui nous ressemblent, qui engagent plusieurs composantes de l’université, qui concernent la recherche et la formation et qui reposent sur des relations de confiance.
L’étape suivante consiste à renforcer ces partenariats en définissant des projets communs (programmes intensifs hybrides et double-diplômes en particulier) et en créant des réseaux de partenaires qui intègrent plusieurs universités mais également les acteurs socio-économiques de leurs territoires respectifs.
Une analyse similaire peut être faite en ce qui concerne l’internationalisation de nos activités (trajectoire politique interne). Un rapide diagnostic révèle des situations disparates (en termes de mobilité entrante et sortante des étudiant.e.s et des enseignant.e.s, de programmes d’échange, d’offres linguistiques), entre les composantes mais aussi au sein de chaque composante. L’itinéraire « Europe et International » apportera un cadre qui, je l’espère, permettra d’offrir les mêmes opportunités d’ouverture internationale à tous nos étudiants.
En mot de la fin, que pouvons-nous vous souhaiter ?
Je souhaiterais donner à chacune et chacun de nos collègues et de nos étudiant.e.s une « envie d’international ».