Portrait de femme - Lucie

Portrait de femme - LucieA l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars, une exposition "Côté Pile/Côte Face" révèle des femmes de l'UBS. Rencontre avec Lucie Garnier.

Quel est votre parcours ?

Bac économique et social - Maîtrise de droit public- Institut régional d'administration de Bastia - Examen professionnel d'attaché principal.

En début de carrière, je me suis fixée pour objectif de découvrir progressivement l'ensemble du système éducatif, grâce aux opportunités qu'offrent les différentes missions administratives de l’Éducation Nationale. En tant qu'attachée, j'ai ainsi pu exercer en lycée, inspection académique, rectorat et maintenant université, dans des champs variés : gestion matérielle, finances publiques, gestion des personnels, gestion des postes, secrétariat général, contrôle de gestion- audit, évaluation des politiques publiques.

Quels sont vos principales missions ?

Participation à l'évaluation des politiques publiques, en l’occurrence, suivi de la mise en œuvre du projet stratégique de l'université. Développement de la culture d'évaluation et de la démarche qualité, mise en place d'un système d'information décisionnel. Pilotage de projets transversaux .

Quelles sont selon vous les principales qualités de votre métier ?

Développer une vision d'ensemble et des enjeux des sujets traités, connaissance des priorités et contraintes des acteurs avec lesquels on travaille pour répondre aux mieux aux attentes du poste. Apprécier de travailler en équipe, en mode projet, dans un esprit positif, constructif et fédératif. Mettre en œuvre des compétences techniques de pilotage, d'organisation et de contrôle de gestion.

Votre quotidien c’est quoi ?

Piloter des dossiers qui intéressent divers acteurs, services, partenaires, réaliser des méthodes, des analyses, des outils, des calendriers. Suivre l'avancement de ces chantiers et accompagner les collègues dans la réalisation de leurs travaux.

Qu’auriez-vous aimé faire si vous aviez pris une autre voie ?

Je rêvais d'être vétérinaire mais j'étais trop mauvaise en mathématiques au lycée. Aujourd'hui, je me réorienterais volontiers dans des études de biologie végétale, d'agriculture pour développer mes compétences en permaculture, en aromathérapie et herboristerie.

Quelles sont vos plus belles réussites ?

Avoir transmis à mes enfants l’amour de la Nature et le souci de la protéger au maximum. Un parcours professionnel choisi et non subi. Un potager riche en biodiversité, goûts et couleurs.

Qu’est-ce qui vous émeut ?

Les gens qui rient ou pleurent, l’observation de la nature, même la plus minuscule.

Qu’est-ce qui vous fait sourire ?

L’humour, mais je n’arrive pas à rire de tout. L’autodérision est une source inépuisable de fous-rires, surtout au travail !

Quel est votre plus vilain défaut ?

Avoir du mal à répondre à une commande quand je n’y crois pas.

Le livre ou l’objet que vous apporteriez sur une île déserte ?

Un couteau suisse, un peu grand quand même, du genre machette... Si ça existe.

La place des femmes ?

Le fait que cette question existe encore, prouve que le sujet est malheureusement loin d’être réglé, partout dans le monde. Au-delà d’une prise en considération institutionnelle qui se développe sur ce sujet, chacun et chacune d’entre nous a une responsabilité quotidienne pour faire évoluer les choses de façon constructive et sans opposer les femmes aux hommes. Par nos actes, propos et positionnements, même infimes, nous pouvons participer à faire bouger les lignes, en faisant remarquer que telle phrase ou telle attitude n’est pas anodine, en demandant la reformulation de certains propos ou choix manifestement dévalorisants pour les femmes, en soulignant que telle position est positive et doit être maintenue et consolidée.