Nos ecosystèmes d'innovation
Innovation, recherche et emploi : une nouvelle stratégie à l’Université Bretagne SudL'Université Bretagne Sud a choisi de se positionner sur des pistes de différenciation liées à des spécificités territoriales et des ancrages académiques inédits. Cette interdisciplinarité se décline ainsi au travers de 4 ecosystèmes d'innovation de recherche et de formation : Mer & Littoraux ; Cyber et intelligence des données ; l'Industrie du Futur ; Environnement, Santé et Handicap. Cette stratégie s'inscrit également dans le Plan de Relance de l'État qui vise la préservation de l’emploi de R&D.
Les écosystèmes ? Un « temps d’avance » pour les industriels et les étudiants
Adaptable, interdisciplinaire et en mode équipe... « Sans structure ou organisation supplémentaire, ces écosystèmes sont une nouvelle façon pour l’Université d’apporter de l’innovation aux acteurs socio-économiques du territoire et aux étudiants de l’UBS », précise Mathias Tranchant, vice-président en charge de la recherche, de la formation doctorale et du numérique. En s’appuyant sur les spécificités territoriales de Bretagne Sud, les 14 laboratoires de l’UBS avec ses 4 plateformes technologiques, viennent irriguer les programmes de formation et s’inscrire dans la dynamique d’attractivité économique du territoire.
Des TechnoCampus en cohérence avec les territoires de Lorient, Vannes et Pontivy
Ces TechnoCampus ont pour ambition de devenir des lieux de référence en matière d’innovation. En phase avec les agences de développement économique, les CCI et les collectivités locales, ils visent à « ramener des technologies sur ces villes et attirer les entreprises », explique Yves Grohens, vice-président en charge de l'innovationde l’UBS. Sur Vannes, c’est un pôle numérique soutenu par l’État, la Région Bretagne, le Conseil Départemental du Morbihan, Golfe du Morbihan – Vannes Agglomération (GMVA) qui verra le jour« Campus Cyberdéfense et Data Science ». À Lorient, le « Campus Compotisic 2 » va s’agrandir. Aux côtés des matériaux de demain, c’est la thématique de l’hydrogène qui pendra place. Quant à Pontivy, c’est tout naturellement le « Campus Agro-Agri » qui se consolide.
Une prise en compte de l’identité maritime et portuaire de la Bretagne Sud
Cet écosystème sur l’identité maritime et portuaire de l’agglomération de l’axe Bretagne Sud porte des enjeux industriels, logistiques, environnementaux et patrimoniaux importants. Il vise à éclairer les réflexions des différentes parties prenantes locales, régionales et internationales. Dans le cadre de cet axe, les travaux scientifiques sont conduits sur le port du futur qui sera à faible impact environnemental, aménageable, adaptable et résilient, connecté en prise avec la ville, producteur d’énergies renouvelables.
Autre thématique : le nautisme et la course au large en lien avec la filière d’excellence unique au monde « Bretagne Sailing Valley », les énergies marines renouvelables ; et le tourisme et toutes les nouvelles questions qu’il soulève post-pandémie.
Un positionnement « Cyber et intelligence des données » qui se poursuit
Des équipements de pointe, une offre complète de formation (DUT, Master, Diplôme d’ingénieur, DU), la cyber et l’intelligence des données sont des domaines sur lesquels l’Université Bretagne Sud a fait, très tôt, le choix de se placer en ouvrant le premier et unique centre dédié à la recherche universitaire, l’entraînement des entreprises au risque cyber et à la formation des étudiants. Une reconnaissance qui trouve sa traduction à l’échelle nationale et internationale. On peut citer l’accord de coopération avec la Gendarmerie nationale suite à une expérimentation bretonne, les travaux avec l’Agence Spatiale Européenne, le master international « Erasmus Mundus » intitulé « Copernicus Master in Digital Earth ». Ce master de très haut niveau offre une voie vers l’excellence en « Géo Data Sciences » pour répondre aux besoins de compétences en matière de technologies géospatiales.
L’« Industrie du Futur » : un projet structurant État – Région
Cet écosystème s’inscrit dans la continuité du Contrat Plan État-Région (CPER) « Industrie du Futur », porté par l’UBS, avec pour objectifs de coordonner les actions scientifiques et pédagogiques, de renforcer la visibilité nationale des activités consacrées à l’industrie 4.0 et d’accroître les liens avec les entreprises sur ce thème. Au cœur de la quatrième révolution industrielle, l’industrie 4.0 ou industrie du futur couvre les dimensions scientifiques et technologiques de l’intelligence artificielle, de l’internet des objets, de l’automatisation des procédés, de la logistique et de la cyber sécurité industrielle. Les axes prioritaires sont « l’hydrogène marin » et le « jumeau numérique ». On les retrouve également dans l’offre de formation de l’UBS et dans les équipements dont s’est doté l’établissement : licence professionnelle « Gestionnaire énergies, énergies nouvelles, hydrogène », diplômes d’ingénieur en Génie Industriel 4.0, Mécatronique, la plateforme SCAP (Systèmes Cyberphysiques Agiles Pour la Production Industrielle) « Industrie du futur ».
Des alternatives naturelles pour répondre aux défis sociétaux en agri-agro, santé et environnement
Le développement de la médecine préventive par une intervention avant même que le patient soit malade ; de la médecine personnalisée et prédictive grâce à la gestion des données en masse... La santé de demain sera numérique et bouleverse l’écosystème aujourd’hui en place. De l’autre côté, les biotechnologies sont devenues une réalité pour la mise au point de nouveaux alicaments, médicaments et traitements de nombreuses pathologies. Cet écosystème est créé dans la continuité du Contrat Plan État-Région (CPER) « Bio-Alternative », porté par l’UBS, et du projet Handicap Innovation Territoire porté par l’agglomération de Lorient.