Julianne, bénévole secouriste Paris 2024
Julianne, bénévole Secouriste Paris 2024Étudiante en troisième année de Licence en Sciences de la Vie et de la Terre, Julianne va participer aux jeux de Paris 2024 en tant que bénévole secouriste.
Peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m'appelle Julianne Coutard, j'ai 21 ans et je suis en Licence 3 de Sciences de la Vie et de la Terre. Je fais également partie de l’association étudiante La Palme verte et je suis Présidente du bureau des étudiants à la Faculté des Sciences. En parallèle, je fais pas mal de sports avec le Service des Sports (SUAPS) étant donné qu'avant ça, j’étais dans une filière sportive et que je me suis réorientée dans la biologie par la suite. Durant mon cursus, j’ai pratiqué pas mal de sport notamment le volley-ball, équitation, escalade, rugby, crossfit...
Tu as été sélectionnée pour devenir Bénévole, secouriste sur les prochains jeux Paris 2024, raconte nous, par quel biais as-tu postulé et pourquoi ?
C’est un de mes professeurs qui m'en a parlé pendant un cours de volley et en nous expliquant le projet. Je n’avais pas forcément vu de communication là-dessus, ça a été par le « bouche à oreille » et ça m’a donné envie de participer à Paris 2024 en tant que bénévole secouriste.
J'avais déjà fait un peu de secourisme avant. J’ai mon BAFA et je me suis spécialisée en surveillance de baignade. Donc c’était dans la continuité.
De plus, cette formation me permettrait de retrouver l’aspect sportif que j’ai eu au lycée et de m’offrir par la suite la possibilité d’encadrer des enfants pendant des activités sportives.
Au-delà de Paris 2024, quelles sont tes attentes avec cette formation dans ta vie personnelle et professionnelle ?
Je vois ça comme quelque chose d'exceptionnel. J’ai vraiment de la chance d’y participer, car ça n’est pas donné à tout le monde. Ça va être bénéfique pour moi personnellement et professionnellement. C’est un plus de posséder tous ces diplômes de surveillance et de secourisme.
Professionnellement, c’est intéressant, car c'est un bagage important pour évoluer au sein des colonies de vacances et sur la surveillance de baignade.
Une formation de secouriste est importante pour participer aux événements, c’est assez recherché. J’ai été bénévole sur des Festivals et en possédant ce diplôme, je pourrai ainsi y participer en tant que secouriste, ce qui serait une approche complètement différente.
L’Université joue un rôle dans cette formation, comment elle t’accompagne sur le déroulé de la formation ?
L’Université nous accompagne tout au long de la formation. C’est avec le service des sports que nous avons fait les démarches administratives et qui nous a également permis de rencontrer nos futurs formateurs.
As-tu eu des retours de la part des autres sélectionnés ? Ou bien même des autres étudiants ?
Parmi mes proches qui sont sportifs, certains auraient aimé y participer, mais qui n’ayant pas vu la communication à temps, ils ont raté l’inscription.
Penses-tu que ce genre d’opportunités est à renouveler/développer ?
Je pense que c'est vraiment bénéfique pour n'importe qui même dans la vie de tous les jours. On a un accident de voiture sur la route, on peut intervenir, on sait les démarches qu'il y a à faire. Ça sauve des vies de connaître les premiers gestes et de savoir qu’on peut le faire, car dans ce genre de situation, car les personnes peuvent vite stresser.
Que peut-on t’espérer pour la suite ? Vers quoi veux-tu t’orienter par la suite ?
Par la suite, je veux faire de la conservation marine. Je suis pas mal intéressée par la sensibilisation. Mais si je dois encadrer des enfants, le fait d’avoir un bagage de secourisme si jamais il se passe quelque chose, je saurai intervenir.
En attendant, je suis en recherche de Master. Celui qui m'intéresserait est celui sur la conservation des écosystèmes insulaires à Paris Sorbonne. Je veux aussi sensibiliser les jeunes à ça comme cela peut être fait dans les aquariums par exemple. Par contre si jamais je n’ai pas le Master, il y a toujours les années de césure et avec ce bagage, je pourrai travailler sur les plages.
Crédits photographiques : ©Université Bretagne Sud. Service Communication