Plateforme in situ : revêtements antifouling/antibiofilm

Plateforme in situ : revêtements antifouling/antibiofilm

Le marché des surfaces antifouling est marqué par une forte concurrence commercial dominée par quelques multinationales généralistes de la peinture, principalement intéressées par le marché du transport maritime. Avec le durcissement de la réglementation, de nouvelles opportunités se présentent pour les industriels capables de proposer des solutions sans impact environnemental. En effet, depuis 2008, la "Convention internationale sur le contrôle des systèmes antisalissures nuisibles sur les navires" de l'OMI vise à garantir que les peintures et autres systèmes antifouling (AF) utilisés pour prévenir le biofouling ne soient pas toxiques pour l’environnement marin. En Europe, en sus de la réglementation de l'OMI, les produits biocides font l’objet d’un règlement (UE N°528/2012) visant à harmoniser la mise sur le marché́ et l’utilisation de ces produits à l'échelle de l'UE. Depuis le 1er janvier 2018, ce règlement a réduit de 25 à 10 la liste des biocides autorisés dans les peintures AF et la pratique du carénage en dehors d’installations adaptées est désormais interdite dans l'UE.

L’objectif de ces réglementations est d’assurer un niveau de protection élevé de l’Homme, des animaux et de l’environnement en favorisant la mise sur le marché de produits biocides efficaces et ne présentant pas de risques inacceptables. Ce durcissement de la réglementation constitue une opportunité pour les industriels capables de proposer des solutions sans impact environnemental. La recherche s’oriente vers des systèmes dépourvus toute molécule toxique protégeant les structures immergées via des propriétés de surface spécifiques (amphiphilie, micro-topographie) et une forte aptitude au nettoyage sous l’effet de contraintes de cisaillement. 

 

Le Laboratoire de Biotechnologie et Chimie Marines est le seul laboratoire en Bretagne qui étudie le biofilm et propose également des solutions innovantes anti-fouling écoresponsables. En 2016, le Laboratoire de Biotechnologie et Chimie Marines s’est associé avec la société Nautix (Guidel, France) pour la création d’un laboratoire commun SAFER financé pendant 3 ans par l’ANR. La création de ce Laboratoire s’inscrit dans la continuité du partenariat historique (depuis 1998) et permet une complémentarité des moyens techniques et des connaissances. Tous deux ont tissé des liens forts. 

 

SAFER a également porté ses efforts sur l’élaboration d’une plateforme dynamique d’évaluation in situ. La société Guelt, en charge de la fabrication de la plateforme, a livré le produit fini en janvier 2018. Une convention entre la SELLOR et le LabCom a été signée autorisant l’implantation de la plateforme (Gyrofoul) au sein du port du Kernevel. Une première campagne d’essais in situ a débuté en 2019.

 

Offre de compétences

Le Laboratoire de Biotechnologie et Chimie Marines propose d’analyser et de suivre l’efficacité d’un revêtement antifouling / antibiofilm sur plaque PVC en mode dynamique et en mode statique. Les expérimentations sont réalisées dans le port de Kermevel à Lorient, sur une durée de 6 à 12 mois.

Situation géographique

Lorient