Transition écologique

Une stratégie pour des transitions environnementale et sociétale.Dans le cadre de sa politique de Responsabilité Sociétale et Environnementale (RSE) et avec la création de son nouveau service, l’Université Bretagne Sud agit en faveur des transitions. Elle réalise son auto-diagnostic en matière de développement durable et de responsabilité sociétale, son bilan carbone, et améliore la performance énergétique de ses bâtiments. L’UBS s’engage avec une offre et des services visant à favoriser la marche, le vélo et le covoiturage sur les campus.

Suite à l’élection de la présidente Virginie Dupont en 2020, une vice-présidence et une mission dédiées à la responsabilité sociétale et environnementale ont été créées. Aujourd’hui, quatre personnes composent le service Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DD-RS) et travaillent à une stratégie claire, partagée en interne et avec les partenaires.
L’université est également engagée dans le processus de labellisation DD-RS, ce qui la conduit à réaliser son auto-évaluation autour de cinq axes : pilotage, enseignement et formation, recherche et innovation, gestion environnementale des campus, qualité de vie au travail. Une trentaine de membres de l’institution sont des référents DD-RS et travaillent sur ces thématiques, avec un séminaire organisé chaque année.

Réduire l’empreinte carbone

Dans le cadre du Plan d’actions climat-biodiversité et transition écologique élaboré par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, les universités doivent effectuer leur bilan carbone pour obtenir un aperçu des progrès réalisés en matière de décarbonation de leurs activités, d’impacts sur l’environnement et d’économies d’énergie. Dans ce contexte, le service DD-RS, en lien avec un cabinet d’études spécialisé, a réalisé le bilan carbone de l’UBS pour l’année 2021. Ce bilan met en exergue trois principaux postes d’émissions de gaz à effet de serre : les déplacements (42%), les achats de biens et de services (25 %), et les immobilisations - bâtiments, parc informatique et véhicules - (19 %). Quatre ateliers ont réuni plus de 30 collègues pour définir des actions à mettre en place à court et moyen terme, ce qui a permis de construire le plan de transition afin de réduire cette empreinte carbone. Validé par un comité de pilotage composé d’élus, ce plan est devenu une feuille de route pour mener à bien la décarbonation des activités de l’université.

Vers des mobilités alternatives

Le transport est l’activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre en France, avec une part de 31 %. Au niveau de l’UBS, les déplacements représentent 42 % des émissions et la moitié est due à l’utilisation de la voiture individuelle. L’université souhaite développer des pratiques de mobilité plus écologiques et qui présentent des avantages sanitaires, économiques et sociaux. Elle s’engage donc vers un report modal de la voiture au profit de modes de déplacement plus durables : le vélo, la marche, les transports en commun et le covoiturage. Le service DD-RS de l’université réalise un diagnostic des mobilités et proposera un plan d’actions mobilités durables dont la mise en œuvre débutera à la rentrée 2024. Concernant le stationnement, l’offre pour les vélos a été améliorée sur les campus de l’université avec 315 nouvelles places abritées et éclairées. Sur le campus de Vannes - Tohannic, le choix a été fait de ne pas créer de nouvelles places pour les voitures. Un dialogue est aussi engagé avec Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération pour renforcer l’offre de bus desservant le campus universitaire.

Promouvoir le Développement Durable et la Responsabilité Sociétale avec le prestataire de nettoyage

Dans le cadre de sa démarche DD&RSE, l’UBS impose aux prestataires du marché nettoyage de ses locaux, des critères quant au type de produits et équipements d’entretien, à leur usage et aux conditions de travail des agents. L’utilisation raisonnée de produits écolabellisés et d’équipements de nettoyage basse consommation contribuent à réduire les impacts en matière de toxicité, de pollution de l’eau et de l’air et économiser de l’eau et de l’électricité.Dans un souci de qualité de vie des agents d’entretien, seules les salles de classe sont nettoyées sur des horaires décalés. Pour les autres locaux, l’intervention des agents d’entretien se fait en journée. Dans une volonté de lutter contre la discrimination, la priorité est donnée aux entreprises de nettoyage favorisant l’emploi solidaire et inclusif.