Violences et discriminations

Stop aux violences et discriminations ! Dans le cadre de sa politique de lutte contre toutes les formes de discrimination, l’Université Bretagne Sud a mis en place une cellule dédiée à la lutte contre les violences, discriminations, harcèlements, agissements sexistes et sexuels (VDHAS).

De quoi parle-t-on ?

Le dispositif s’adresse à tout.e. étudiant.e ou tout membre du personnel victime ou témoin de violences. 
Sont concernées toutes les situations dans lesquelles une personne impose à autrui (étudiant.e ou personnel) un ou des comportement(s) ou un ou des propos (oraux ou écrits) à caractère sexuel, sexiste, homophobe, transphobe, discriminant pour des raisons d'origines, de religions, de handicap...

  • Toutes formes de violence : injures, menaces, exhibitions, masturbations en public, voyeurisme, exposition à des images pornographiques, harcèlement, avances sexuelles, gestuelles obscènes, baisers forcés, attouchements à caractère sexuel, frottements, agressions sexuelles, viols, etc. ;
  • Toutes formes d’agissements sexistes : dénigrement, discrimination, propos injurieux ou moqueurs, etc., y compris les propos et comportements LGBTphobes

Comment signaler de tels agissements ?

L’Université Bretagne Sud n’accepte pas ces comportements. Que vous soyez victime, témoin ou simple confident d’une personne victime, vous pouvez déclencher le dispositif "stop-violences @ univ-ubs.fr" en demandant, si vous le souhaitez, à garder l’anonymat (La loi punit les déclarations diffamatoires même non publiques. Toute dénonciation calomnieuse est susceptible d’entrainer des poursuites à l’encontre de leur auteur) :

  • Soit par mail à l’adresse suivante : stop-violences@univ-ubs.fr
  • Soit par l’intermédiaire de la plateforme

Comment fonctionne STOP-VIOLENCES ?

Des membres de la cellule prendront contact directement avec le demandeur dans les 72 heures ouvrées. Un entretien sera proposé dans un délai aussi court que possible.
Ces échanges sont strictement confidentiels. La cellule n’est pas une cellule d’enquête ni d’investigation mais une cellule d’écoute et d’orientation des personnes.

À l’issue du ou des entretiens, la cellule orientera la personne :

  • Vers France Victimes 56 pour un accompagnement juridique et/ou psychologique  et/ou vers tout autre service interne et/ou partenaire externe de l’Université : Réseau PAS MGEN, Respir’AM CPAM 56. 
  • Et/ou vers la cellule de traitement qui chargée d’examiner et de qualifier les faits puis de formuler des préconisations transmises au Président de l’UBS qui décidera des suites à donner (rappel à la loi ou à la déontologie, enquête administrative, engagement d’une procédure disciplinaire, mesure de protection fonctionnelle, signalement de crimes et délits au procureur de la République),

Aucune orientation ne sera faite sans l’accord préalable de la personne victime des violences.

Je veux me former

L’UBS met à la disposition de son personnel et de ses étudiant·es des formations à la prévention et à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes :

Pour la population étudiante

  • Le « MOOC STOP VSS ! » réalisé par l'IMT Atlantique, la CPED et l'ANEF, financé par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Le MOOC fournit les outils nécessaires pour reconnaître les Violences Sexuelles et Sexistes (VSS), prévenir et réagir face à ces situations. D'une durée de 3 à 4h, le visionnage des vidéos peut se réaliser en plusieurs fois.

Pour les personnels 

  • La formation « Prévenir les violences sexuelles et sexistes » organisée par le réseau Grand Ouest est ouverte à tous les agents,
  • Une sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles dans la formation pour l’encadrement de thèse proposée par le collège doctoral de Bretagne. Elle est destinée à tous les encadrant.e.s de thèse, mais également aux chercheurs, chercheuses qui envisagent un encadrement ou une HDR.
  • Une sensibilisation à l’égalité, la diversité et l’inclusion est désormais incluse dans le parcours de formation des Maitres de Conférences stagiaires.

Avoir les bons réflexes

En cas d’urgence, n’hésitez pas à contacter les services de police ou de gendarmerie en composant le 17 ou le 112 ou en accédant au portail national de signalement en ligne des violences sexuelles et sexistes (anonyme et gratuit).

Comment réagir en tant que témoin d’une agression ?

  • Je mets la victime en sécurité
  • J’isole l’agresseur
  • Je suis à l’écoute et solidaire de la victime/ je lui dis des phrases positives
  • Je l’aide à conserver les preuves et l’informe des démarches qu’elle peut entreprendre

Les liens utiles

France Victimes 56 : Service d'aide aux victimes dans le Morbihan (56)

L'association propose une assistance juridique et psychologique pour les victimes d’infractions pénales : agression sexuelle, inceste, violence intra familiale, conjugale, viol, agression physique, violence scolaire, discrimination, menace, harcèlement etc.
Joignable de 9h à 12h et 14h à 16h au 02 97 47 66 68. (Vannes) ou au 02 97 84 12 76 (Lorient).
En dehors de ces horaires vous pouvez contacter la plateforme téléphonique au 116 006.

 

Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF)

Accueil téléphonique du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 au 02. 97. 63. 52. 36.
Prise de RDV au même numéro ou par courriel : contact @ cidff-morbihan.fr
Également joignable par message privé sur sa page Facebook « CIDFF du Morbihan ».

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